IV Congreso Internacional
Historia a Debate
Santiago de Compostela, 15-19 de diciembre de
2010
� Ponencias aceptadas |
Mesa F. América Latina en transformación Nicolas Prognon (Groupe de recherche en histoire immédiate, Université de Toulouse Le Mirail, France) Título LAmérique latine, un paradigme de la démocratie dans le cadre de la mondialisation ? Resumen La fin du XXème siècle a vu disparaître les dictatures militaires du sous continent latino américain, ce processus disparate selon les espaces régionaux (Cône sud, Amérique andine, Amérique centrale) a connu des trajectoires multiples pouvant, parfois, saccompagner dune résurgence autoritaire voire dictatoriale, comme au Pérou avec Alberto Fujimori. Néanmoins, les trois dernières décennies ont vu lidéal démocratique renaître dans la douleur, après les années de plomb. Loriginalité des états latino américain tient à la variété des solutions proposées et des gouvernances instaurées avec un objectif commun tourner la page de la violence politique, à défaut, souvent, de sinterroger sur la violence sociale. Ainsi, souvre létape des transitions démocratiques qui a alimenté les débats théoriques fondateurs de la transitologie. On parle alors de transition puis de consolidation. Mais ces concepts, après des décennies de transition consolidée, nont pas répondu à une question pourtant fondamentale ces régimes sont-ils devenus des démocraties en sachant que les normes appliquées restaient résolument occidentale - ? En ce sens, une étude comparative entre concepts démocratiques et réalités démocratiques entre les Etats-Unis, lEurope et lAmérique latine éclairerait la notion de démocratie dun jour nouveau. En quoi notre démocratie est-elle exemplaire ? Les attitudes ubuesques dun Berlusconi et les rodomontades dun Sarkozy ne sont-elles pas des manquements à la démocratie directe, car cest bien de cela quil sagit, la pratique démocratique via ses représentants peut-elle sexonérer dune certaine éthique ? Pour autant, excepté le coup dEtat du 28 juin 2009 au Honduras qui chasse Manuel Zelaya du pouvoir, lAmérique latine a bon an, mal an, intégré la donne démocratique, comme permettent de le mesurer les alternances au pouvoir ; et ceci, même si les débats sont vifs autour du présidentialisme ou de ladaptation des constitutions à lavènement de la démocratie. Nous devons admettre que lAmérique connaît sa plus longue période de fonctionnement institutionnel dans le strict respect de la légitimité constitutionnelle. Outre ce constat, cette Amérique latine désormais acquise à la démocratie, après la « décennie perdue », connaît des fortunes diverses au niveau macro économique, mais les gouvernements essaient de trouver des issues locales aux inégalités sociales insupportables générées par le Consensus de Washington et lon assiste à des expériences dintégration régionale susceptibles de ne plus faire de certains états les naufragés de la mondialisation. Celles-ci dénotent dun pragmatisme novateur pour ce territoire. � |
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